Les différentes délégations des diocèses du Sénégal et de Bissau qui prenaient part a cet atelier de redynamisation ont d’abord dressé un bilan des activités réalisées dans leurs localités respectives avant de valider, ensuite, un plan stratégique 2016-2019 de la Commission épiscopale interterritoriale Justice et Paix (Sénégal et Guinée Bissau), de procéder à la planification annuelle des activités de celle-ci et de mettre en place un cadre de coordination et de suivi.
Les rapports présentés ont fait ressortir que les commissions diocésaines Justice et Paix sont, dans leur plus grande majorité, en léthargie. Sans compter que de nombreuses paroisses peinent encore à mettre en place des comités paroissiaux. S’y ajoute le manque de moyens financiers et de ressources humaines qualifiées pour la prise en charge de certaines questions relatives, à titre d’exemple, à l’assistance aux personnes vivant en milieu carcéral.
Toutefois, selon l’Abbé Alphonse Seck, « même si les commissions ont donné, ici ou là, l’impression d’être en léthargie, elles ont, en réalité, continué à travailler ». « Sans doute avec très peu de moyens, ou peut-être difficilement ou encore avec la difficulté de réunir un très grand nombre de militants et d’acteurs Justice et Paix. Mais globalement, les commissions ont continué de travailler en menant des activités selon ce qui était possible», a-t-il constaté.
« Cet atelier va nous permettre, a poursuivi le Secrétaire exécutif, de relancer la vie des commissions diocésaines. Les responsables ici présents sont tous bien conscients de la nécessité de se remobiliser, d’aller voir leurs évêques lorsque c’est nécessaire, de remettre sur pied les permanences, de réutiliser le matériel informatique mis à leur disposition et de relancer une activité plus large, en intégrant de plus en plus les paroisses ».
Les participants ont également marqué leur volonté de renforcer la mise en place des comités paroissiaux Justice et Paix, « parce que ce sont ces comités qui, d’après l’Abbé Seck, sont le plus proche de la vie des gens. Les problèmes de justice, de conflits et autres se posent dans le réalité et le quotidien des gens ».
Il faut noter, par ailleurs, que les commissions Justice et Paix du Sénégal et de Bissau ont décidé de porter une « attention particulière aux familles des détenus qui souvent souffrent au même titre, sinon plus que les détenus eux-mêmes ».
« Pour nous, c’est un point important. Car lorsque, par exemple, un père de famille est en prison, cela a beaucoup de conséquences dans les moyens de subsistance et les conditions dans lesquelles vit la famille », a souligné abbé Alphonse Seck.
Au terme de leur rencontre, les commissions diocésaines Justice et Paix du Sénégal et de Bissau ont adopté un plan stratégique triennal articulé autour des points suivants : la promotion de la bonne gouvernance et des initiatives citoyennes ; la promotion de la gestion équitable des ressources naturelles ; l’appui à la création et au renforcement des commissions diocésaines justice et paix et des comités paroissiaux et l’assistance aux personnes vivant en milieu carcéral.
Les rapports présentés ont fait ressortir que les commissions diocésaines Justice et Paix sont, dans leur plus grande majorité, en léthargie. Sans compter que de nombreuses paroisses peinent encore à mettre en place des comités paroissiaux. S’y ajoute le manque de moyens financiers et de ressources humaines qualifiées pour la prise en charge de certaines questions relatives, à titre d’exemple, à l’assistance aux personnes vivant en milieu carcéral.
Toutefois, selon l’Abbé Alphonse Seck, « même si les commissions ont donné, ici ou là, l’impression d’être en léthargie, elles ont, en réalité, continué à travailler ». « Sans doute avec très peu de moyens, ou peut-être difficilement ou encore avec la difficulté de réunir un très grand nombre de militants et d’acteurs Justice et Paix. Mais globalement, les commissions ont continué de travailler en menant des activités selon ce qui était possible», a-t-il constaté.
« Cet atelier va nous permettre, a poursuivi le Secrétaire exécutif, de relancer la vie des commissions diocésaines. Les responsables ici présents sont tous bien conscients de la nécessité de se remobiliser, d’aller voir leurs évêques lorsque c’est nécessaire, de remettre sur pied les permanences, de réutiliser le matériel informatique mis à leur disposition et de relancer une activité plus large, en intégrant de plus en plus les paroisses ».
Les participants ont également marqué leur volonté de renforcer la mise en place des comités paroissiaux Justice et Paix, « parce que ce sont ces comités qui, d’après l’Abbé Seck, sont le plus proche de la vie des gens. Les problèmes de justice, de conflits et autres se posent dans le réalité et le quotidien des gens ».
Il faut noter, par ailleurs, que les commissions Justice et Paix du Sénégal et de Bissau ont décidé de porter une « attention particulière aux familles des détenus qui souvent souffrent au même titre, sinon plus que les détenus eux-mêmes ».
« Pour nous, c’est un point important. Car lorsque, par exemple, un père de famille est en prison, cela a beaucoup de conséquences dans les moyens de subsistance et les conditions dans lesquelles vit la famille », a souligné abbé Alphonse Seck.
Au terme de leur rencontre, les commissions diocésaines Justice et Paix du Sénégal et de Bissau ont adopté un plan stratégique triennal articulé autour des points suivants : la promotion de la bonne gouvernance et des initiatives citoyennes ; la promotion de la gestion équitable des ressources naturelles ; l’appui à la création et au renforcement des commissions diocésaines justice et paix et des comités paroissiaux et l’assistance aux personnes vivant en milieu carcéral.
Abbé Roger Gomis